Je t'écris aujourd'hui ...Ouagadougou " J'ai envie d'être l'arbre, avec vous la forêt "


Mon élégante, ma triste, je te le dis tout cru
Quand les souffrances en colère t'abîment
crachent les à grands cris, pour que trépasse hors de toi 
leur parfum de terreurs et te sauve. 

Et oui, il est des jours comme ça, où mes pensées transplantent l’organe dans ma tête

Ça fait mal
ça encombre 
et empêche de battre mon cœur pour nous y respirer.

Mais pourquoi tant vouloir vous sauver ? 
vous aimez, n'est-ce-pas? 
vous aimez ? 
Car c'est quoi le bonheur
être en paix ? 
connaître ses re-sources et savoir partager ? 
S'aimer ?

Oh, mes enfants loin là -bas 
quelle ne fut pas ma joie de danser avec elles et puis de jouer à créer avec vous...

Oh Afrique,
Entend ma prière sauvage:
aujourd'hui je te pleure fertile loin de tes terres arides
pour protéger de ce sel, mes trésors, tes enfants.
laver leur pieds avec mes larmes 
pour qu"ils grandissent avec la sagesse des grands arbres"
Je vous embrasse
avec toute la force du monde 
l'horizon , dans vos yeux,
et qui pleure dans les miens 
comme le doux baiser entre le ciel et la terre
 trinité
"allez vers vous, confiant "


Oh Afrique, ma sauvage, mon amie, mes aimés ! 
Aujourd'hui j'ai envie d'être l'arbre, avec vous la forêt
Me recouvrir du vert de sa chair, 
pour nous y respirer
" et y vivre simplement 
pour que tous 
puissions vivre 
en PAIX "

Et me peindre toute nue de ce verre chlorophylle m'apaise
me rappelant vos bouilles et nos rires pleins la bouche d'aimer...

et quel miracle de bonté sous cette habit de fortune !
Elle est là
ma toute belle
mon Alma 
ma-terre           - ça inspire bon l'humus...vous sentez ?
                        
                        - un fou rigole à perte de vue 
Et dans ses yeux sages qui sourient
Je nous voie avec lui, comme lui
Ses petits riens du grand TOUT 
Infinis
                         - Et son enfant 
sa muse à faire danser en volutes princières ses haillons de fortune
comme pour excuser l'Homme.

                         -  L’expérience à ses souhaits  - 

Car avoir tant jugé jusqu'à s'en aveugler
pour ne plus même voir l’hôte, quelqu’il soit, l'aimer
l'a rendu bien moins riche que tous les défroqués, les saltimbanques, les mal-aimés...

" Mais l'Aujourd'hui a changé et l'Homme le sait "  le sage va parler
                          
                          - le fou se couche dans l'infini
et me salut tout bas si loin là-bas
je le sens là tout prêt
me chuchotant l"amour", tendrement sans parler
car il sait . 
Et moi, ne lui souriant même pas, 
comme pour l'accompagner
et ne pas le quitter
je m'en vais
car enfin je respire
sans voile ni pensée
déposant mes bras en cœur
je me sens 
unifiée
comme complice des trois qui n'en sont qu'un

et l'ont toujours était comme j'aime à le panser 

le fou, l'enfant, le sage ....pour nous combler
et la pacha mama 
en mon cœur requinquée
.


Et  se lave à l'eau claire mon âme de jeune fille
et souris dans mon coeur, son espace infini 
si petit

Et non, tu n'es pas pauvre, appauvrie . 
Et t'éclaire le Juste, mes amis ! 

Oh Afrique, ma sauvage, mon aimée !" 
ils ne nous coupent pas les ailes, ils nous les font pousser "









 Et je t'écris aujourd'hui à l'encre rouge de ta terre pour te dire merci de ce présent que chaque jour, Tous vous honorez et pour toutes ces rencontres si hospitalières et destinées, que ton cœur de mère à su semer . car par tous les vents, l'aventure HUMAINE 
 merci, pardonne nous, je t'aime.

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